Stéphane Levêque, alias monseigneur_ia, est directeur artistique dans une agence nantaise. Il est ce qu’on appelle un DA « couteau suisse » qui touche à tout, très curieux des nouvelles technologies, surtout si elles peuvent upgrader la création, les concepts…
En 2022, dès les prémisses des IA génératives, il embrasse le mouvement imaginant d’emblée que cela va bouleverser son activité. Son crédo : il faut repenser la création et ouvrir « le champ des possibles ». En parallèle de son activité, il officie également comme formateur à Midjourney.
Contrairement aux habituels IArtistes qui exposent leurs œuvres, j’ai un profil directeur artistique d’agence. Je suis donc au service d’un client, d’une marque. Dès lors lorsque j’emploie Midjourney, c’est avant tout pour upgrader mes créations au travers de la communication publicitaire.
Est-il vrai qu’une image doit avant tout éveiller des émotions plutôt que de simplement représenter un objet graphique ou photographique ? Pour moi, la réponse est claire : elle doit surprendre et marquer le spectateur. Voilà les bases mêmes de ce qu’il convient de transmettre au quotidien au travers des créations.
Je suis passionné par les portraits. Pourquoi ? Parce qu’ils véhiculent une multitude d’émotions. Ne sont-ils pas le miroir de nos âmes, révélant nos sentiments les plus intimes et parfois nos peines ?
Nous incarnons tous une identité de genre et exprimons nos cultures, nos envies, nos traits personnels. Comment utiliser la mode et la musique pour pousser les limites de la créativité en IA ? Tels sont les vastes terrains de jeux qu’il me plaît d’explorer de manière créative.
De même, j’apprécie l’édition. J’y trouve un véritable équilibre graphique dans le travail des typographies, souvent géométriques. N’est-ce pas là aussi une forme d’art en soi ?