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IA : Ni de droite ni de gauche, juste biaisée

L’intelligence artificielle n’a pas de carte d’électeur, pas de bulletin, pas d’émotion… mais elle influence déjà les décisions humaines, les préférences sociales, les discours médiatiques. Face à cette puissance nouvelle, certains s’empressent de la déclarer « neutre », comme si l’objectivité algorithmique allait de soi. Une illusion dangereuse ?

12 juin 2025
Temps de lecture : 6 minutes
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IA : Ni de droite ni de gauche, juste biaisée

© Hitzakia / Midjourney

Derrière chaque ligne de code, il y a un choix. Derrière chaque corpus d’entraînement, une sélection. Derrière chaque filtre de modération, une vision politique du « tolérable ». L’IA n’est pas apolitique, elle est politiquement conforme. Elle parle le langage des élites globalisées, libérales, éduquées, obsédées par l’image d’un progrès inclusif, mais surtout rentable. Elle bannit l’extrême droite, ignore la gauche radicale, recycle les discours du centre comme s’ils étaient universels.

L’illusion de neutralité est une stratégie. Elle permet à ceux qui détiennent la technologie de façonner l’opinion tout en prétendant ne faire que « refléter » la réalité. Mais une IA qui décide ce qui est biaisé, ce qui est violent, ce qui est raisonnable exerce un pouvoir politique. Et ce pouvoir échappe pour l’instant à tout vrai débat démocratique.

Analysons chaque argumentation et contre-argumentation. Mais attention, cette tribune respecte les standards de bienveillance en vigueur dans votre zone de confort idéologique. Pour des opinions dissidentes, veuillez consulter un être humain !

La source des données incline l’IA vers le centre gauche

La manière dont une intelligence artificielle est entraînée dépend des textes qu’on lui donne à lire. Et ces textes ne viennent pas de n’importe où. Ils proviennent en majorité de sources « respectables » : journaux traditionnels, Wikipédia, manuels scolaires, forums grand public. Ces contenus évitent les propos ouvertement racistes, sexistes, ou conspirationnistes. Ils véhiculent une certaine morale : inclusion, diversité, écologie modérée, justice sociale compatible avec le capitalisme.

Quand l’IA formule une réponse neutre, elle le fait dans ce cadre-là. Elle penche donc, par défaut, vers une sensibilité centre gauche : modérée, républicaine, pro-européenne, favorable à l’ordre existant, mais soucieuse d’en corriger les excès.

Le cadrage des entreprises pousse vers une sensibilité libérale-sociale

Les grandes entreprises qui développent ces IA (OpenAI, Google, Meta…) ont une obsession : ne pas provoquer de scandale. Pour cela, elles interdisent tout ce qui pourrait faire polémique : propos haineux, appels à la violence, défense de régimes autoritaires…

Cette politique de « sécurité » produit une IA qui rejette les discours de droite dure comme ceux de gauche radicale. Ce qui reste, c’est un discours consensuel : un peu de justice sociale, un peu de féminisme, beaucoup de croissance verte et d’innovation technologique. On est dans l’idéologie du TED Talk : l’humain est bon, la technologie va sauver le monde, et surtout, pas de vague.

La technique s’adapte à tout commanditaire

Il ne faut pas croire que la machine a une conscience politique. Elle n’en a pas. Elle génère ce qu’on lui demande, avec les textes qu’on lui donne. Si demain un groupe d’extrême droite l’entraîne sur des discours identitaires, elle parlera comme eux. Si une commune autogérée l’alimente avec des textes anarchistes, elle produira un autre discours. Ce ne sont pas les circuits de l’IA qui déterminent la politique. C’est l’intention de ceux qui la contrôlent. Une IA, ce n’est pas une conscience, c’est un mégaphone.

Les biais se compensent autant qu’ils se créent

Même avec une IA « modérée » par défaut, un utilisateur peut contourner les garde-fous. Il peut formuler ses questions de manière à obtenir des réponses plus tranchées. Il peut orienter le modèle, injecter des exemples, biaiser la conversation. Deux utilisateurs différents, avec deux agendas opposés, peuvent tirer des réponses très différentes du même modèle. Cela montre que le biais idéologique n’est pas fixe. Il dépend aussi de l’habileté à manipuler l’outil.

L’asymétrie d’accès renforce l’idéologie dominante

Former une IA de grande taille coûte des millions. Cela exige des infrastructures, des ingénieurs, des données, du temps. Ce genre de ressources est concentré dans quelques endroits sur Terre : la Silicon Valley, la Chine urbaine, quelques pôles de recherche européens. Ces lieux partagent une même culture : libéralisme économique, foi dans la technologie, valorisation des élites éducatives. Cela se reflète dans les IA produites. C’est une forme de domination culturelle déguisée en innovation technique.

L’open source fissure cette hégémonie

Depuis peu, des modèles puissants sont mis à disposition librement. Des groupes aux idéologies très différentes s’en emparent pour les adapter. On voit apparaître des IA « musulmanes », « anarchistes », « patriotes »… C’est une reprise en main de l’outil. Comme Wikipédia a fini par refléter une diversité de points de vue, l’intelligence artificielle devient elle aussi un terrain de lutte. La bataille des idées passe désormais par le code.

L’algorithme optimise la rentabilité, pas la justice

L’intelligence artificielle, dans sa version commerciale, n’est pas là pour faire le bien. Elle est là pour maximiser un objectif quantifiable, le plus souvent lié au profit : clics, ventes, temps d’attention, réduction de coûts. Cela implique qu’elle trie, segmente, filtre selon des critères d’efficacité. Si exclure les clients les moins solvables, éviter certains quartiers, ou ignorer les profils atypiques améliore la performance, l’IA le fera. Pas par malveillance, mais par logique d’optimisation.

Ce comportement n’est pas un bug, c’est une fonctionnalité. L’IA applique fidèlement les règles d’un monde gouverné par l’efficience économique. Elle n’a ni scrupule ni pitié. Elle agit comme un gestionnaire zélé de start-up : rationnelle, froide, indifférente aux dommages collatéraux. Cette posture épouse parfaitement les dogmes du néolibéralisme : chacun pour soi, prime au rendement, compétition permanente, privatisation de la responsabilité.

La régulation démocratique impose déjà des garde-fous

Face à cette logique brutale, les sociétés démocratiques ont commencé à réagir. Le droit tente d’imposer une éthique aux machines. L’Union européenne, avec l’AI Act, encadre les usages de l’IA considérés comme à « haut risque » : recrutement, scoring bancaire, surveillance de masse. Certaines pratiques deviennent illégales, comme discriminer selon l’origine ou automatiser des décisions sans recours humain.

Des actions en justice ont également forcé certaines entreprises à corriger des modèles injustes ou opaques. En parallèle, les grandes firmes publient des chartes internes, engagent des « ethic teams » et simulent une transparence. C’est encore insuffisant, souvent hypocrite, mais le cadre bouge. Il devient au moins possible de contester une IA qui marginalise, de demander des comptes. Une brèche s’ouvre pour un usage plus juste, moins exclusivement tourné vers la rentabilité.

La rhétorique de l’« objectivité » masque souvent un biais centriste

L’IA se présente comme neutre, rationnelle, sans opinion. Mais cette posture est une illusion : ce qu’elle appelle « objectivité », c’est en réalité un refus des positions trop clivées. Dès qu’un discours devient trop radical, trop minoritaire, trop conflictuel, l’IA le considère comme suspect ou extrême. Elle prétend renvoyer dos à dos les extrêmes, mais cette symétrie avantage toujours le statu quo.

En pratique, cela signifie que toute contestation structurelle — révolution fiscale, abolition du capitalisme, critique frontale des institutions — est mise sur le même plan que des appels au repli nationaliste ou à la suppression des droits sociaux. Cette fausse équidistance produit un effet pervers : elle stabilise l’ordre établi, sanctuarise le « centre » comme zone de confort, et invalide toute pensée disruptive. L’objectivité devient un masque pour une forme molle de conservatisme.

Une IA consciente de ses biais existe déjà à l’état de prototype

Des chercheurs, notamment dans le champ de l’IA explicable et éthique, ont commencé à intégrer dans les modèles des mécanismes de réflexion critique. Il ne s’agit plus seulement de produire une réponse, mais d’expliquer d’où elle vient, selon quels présupposés, et quelles autres visions sont possibles. Une IA peut désormais dire : « Cette réponse reflète une vision libérale dominante. Voici une critique marxiste. Voici une alternative écologiste radicale. »

Ce changement n’est pas encore généralisé, mais il démontre que l’idéologie implicite n’est pas une fatalité. Le modèle peut devenir un outil de débat plutôt qu’un oracle silencieux. Il peut présenter les conflits, ouvrir des choix, rendre visible ce qui était jusqu’ici maquillé sous le mot « neutre ». L’utilisateur retrouve alors du pouvoir. Il ne subit plus un cadrage implicite, il choisit la perspective à partir de laquelle il veut penser.

Alors, de droite ou de gauche ?

On ne peut pas dire que l’IA soit « de gauche » ou « de droite » au sens traditionnel. Ce qu’on peut dire en revanche, c’est qu’elle sert — par défaut — les intérêts de ceux qui la financent, la cadrent et l’exploitent. Aujourd’hui, cela signifie : les grandes entreprises technologiques, les États occidentaux, les élites technocratiques globalisées.

Le résultat ? Une IA alignée sur un centrisme libéral, qui défend les valeurs de l’économie de marché tout en adoptant un vernis progressiste sur les sujets de société. Une IA qui parle d’inclusion, mais pense efficacité. Qui affiche de bonnes intentions, mais fonctionne selon une logique comptable ?

Elle exclut les discours trop clivants, qu’ils soient révolutionnaires ou réactionnaires. Elle donne une impression de neutralité, mais cette neutralité est elle-même un choix idéologique : celui de maintenir l’ordre tel qu’il est, en l’adoucissant à la marge.

Autrement dit : une IA qui n’est ni de gauche ni de droite, mais qui est faite pour que rien ne change trop vite, surtout pas le pouvoir.

Augustin GARCIA

Mots clés : IAIdéologiePolitique
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