Imaginez que vous avez un segment de ligne que vous voulez diviser en deux parties, pas égales, mais d’une manière spéciale. Si le rapport entre la longueur totale du segment (appelons-la A) et la partie la plus longue (B) est le même que le rapport entre la partie la plus longue (B) et la plus courte (C), alors vous avez trouvé le nombre d’or. En termes plus simples, A est à B ce que B est à C.
Mathématiquement, cela se traduit par A/B=B/C=ϕ, où ϕ (phi) est approximativement égal à 1,618. Ce nombre peut sembler banal au premier abord, mais il possède des propriétés uniques et apparaît dans des structures surprenantes : la disposition des pétales sur une fleur, les motifs de croissance de certains coquillages, et même la structure des ouragans.
Les artistes et les architectes ont utilisé le ratio d’or depuis l’Antiquité pour créer des œuvres et des bâtiments qui sont naturellement attrayants pour l’œil humain. Par exemple, le Parthénon à Athènes et la Joconde de Léonard de Vinci sont souvent cités comme exemples d’utilisation du ratio d’or.
Ce qui rend le nombre d’or fascinant, c’est sa capacité à apparaître de manière récurrente dans des contextes variés, suggérant une sorte d’ordre universel sous-jacent à la beauté et à l’harmonie que nous expérimentons dans le monde naturel et dans les créations humaines.
Catherine AUBIN