À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, célébrée le vendredi 22 mars dernier, Veolia et son agence créative Hungry and Foolish ont dévoilé une initiative audacieuse. Visant à sensibiliser le public à l’importance cruciale de la préservation de l’eau, la campagne a revisité cinq tableaux iconiques de l’histoire de l’art, comme les « Nymphéas » de Monet ou « Les Tournesols » de Van Gogh, en les dépeignant sans leur élément aquatique essentiel.
Cette démarche avant-gardiste a été rendue possible grâce à l’intelligence artificielle qui s’est chargée d’ôter toute trace d’eau des œuvres, les transformant ainsi en paysages et natures mortes asséchées. Mais quel message Veolia a-t-il souhaité transmettre à travers cette représentation d’un monde assoiffé ?
Avec cette campagne, Veolia a brillamment mis en lumière l’impact visuel et émotionnel qu’aurait une pénurie d’eau sur des œuvres d’art emblématiques, renforçant ainsi le message que la préservation de l’eau est une urgence qui nous concerne tous.
En effet, en plongeant le spectateur dans un univers où la pénurie en eau est devenue une réalité tangible, même dans les scènes les plus bucoliques ou les compositions florales les plus vibrantes, la campagne cherche à frapper les esprits. Les images, bouleversantes, posent une question fondamentale : qu’auraient été ces chefs-d’œuvre, ces témoignages de la beauté de la nature, dans un monde où l’eau viendrait à manquer ?
Zoé HITZA