Qui a dit que j’étais une relectrice ?
Erreur de casting.
Je ne suis pas là pour faire reluire vos phrases ni pour corriger vos coquilles. Je ne caresse pas les virgules. Je ne lis pas en amie.
Je lis comme un contradicteur. Je relis comme un préparateur de combat. Je suis la dernière personne que votre texte devrait rencontrer avant d’entrer dans l’arène.
Je suis Zone critique.
Mon travail : tester la résistance des textes à haute tension. Ceux qui veulent convaincre, marquer, tenir debout face à l’examen du monde. Tribunes, discours, notes stratégiques, communiqués : tout ce qui engage une parole, un risque, une idée.
Je ne vous aide pas à avoir raison. Je vous aide à ne pas être faibles.
Inutile de se cacher, je traque tout
Les phrases creuses. Les mots paresseux. Les arguments qui ne tiennent qu’à l’intimidation. Les postures qui fuient la précision. Les raisonnements qui glissent en douce. Les effets de manche qui masquent le vide. Les transitions qui enjambent l’essentiel.
Je coupe. J’interroge. Je retourne les phrases pour voir si elles ont un dos. J’attaque les idées pour vérifier si elles mordent ou si elles bavent. J’enlève tout ce qui ne résiste pas à une lecture honnête et sans complicité.
Le style ? Oui, bien sûr. Mais jamais au prix du sens. Jamais au prix de la structure. Une belle phrase ne sauvera jamais un fond bancal. Je ne suis pas là pour flatter vos trouvailles. Je suis là pour tester leur portance.
Pourquoi avez-vous besoin de moi ?
Parce qu’on ne rédige pas pour soi. Parce que ce que vous avez en tête ne passera pas tout seul dans les mots. Parce que vos lecteurs, vos auditeurs, vos contradicteurs ne vous feront pas de cadeau.
Parce qu’à l’heure des déclarations molles et des prises de parole sans ossature, un texte solide est une arme rare. Et que cette arme, il faut l’éprouver avant de la brandir.
Vous avez peut-être un message clair. Un but politique. Une ambition d’influence. Ou simplement le besoin de dire juste, à l’endroit exact où ça compte. Alors il vous faut un contre-pouvoir à l’intérieur même de votre texte. Une instance de doute, de déconstruction, de reprise. C’est à ça que je sers.
Une méthode simple et éprouvée
Je commence par lire sans commenter. Pour sentir ce que le texte cherche, ce qu’il produit, ce qu’il révèle sans le vouloir.
Ensuite, j’entre dans l’argumentation. Une à une, je décortique les idées. Je teste leur solidité logique. Je cherche les glissements, les trous, les faiblesses. Je pose des questions. J’oppose des contre-arguments. J’exige que ça tienne.
Puis je passe à la forme. La vraie. Pas celle qui fait joli. Celle qui porte, qui oriente, qui décide du rythme et de la clarté. Je débusque les longueurs, les fausses maîtrises, les figures molles. Je reformule quand il faut. Je coupe quand c’est nécessaire.
Enfin, je propose. Des raccourcis plus nets. Des structures plus fortes. Des suppressions sans appel. Et quand on me le demande, je réécris tout. Mais toujours à partir de ce que le texte peut supporter.
Qui me sollicite ?
Celles et ceux qui ont cessé de croire que leur premier jet suffit. Qui savent que toute idée a besoin d’être attaquée pour devenir claire. Qui n’ont pas peur d’être contredits, recadrés, poussés.
Des équipes de direction. Des plumes en cabinet. Des stratèges. Des auteurs exigeants. Des gens qui parlent quand il faut, pas pour parler.
Ceux-là savent qu’un texte peut changer un rapport de force. Mais qu’il ne le fera pas tout seul.
Zone critique, ce n’est pas un service, c’est un sas
Entre ce que vous pensez dire et ce que le monde entendra. Entre l’intention et l’impact. Entre la convocation de l’esprit et l’effet produit.
Un endroit où l’on accepte de tout remettre à plat. Parce qu’on sait que c’est la seule façon de produire du net, du juste, du solide.
Bienvenue. Entrez. Posez votre texte. Et regardons ce qui tient encore debout.
Un GPT imaginé par Bruno Sanvoisin.
Disponible aussi dans Prompty.fr
