La recherche du nom et le positionnement de la marque
Tout d’abord définir le concept de la montre. Il doit être simple à exprimer et à comprendre.
Tu es loin de ton âme sœur, la montre comptabilise les secondes passées sans elle. Le compteur de secondes est visible sur une application via ton téléphone portable. Une sorte de gadget doré donc, qui s’adresserait principalement aux 18-25 ans, qui peuvent se le permettre.
Le nom de la marque se devait de refléter ce concept. Quoi de mieux que le thème universel de l’union, de l’inséparable ? Plusieurs idées traversent instantanément l’esprit : « indivisible », « inhérent » et « inséparable » (comme les oiseaux).
Mais, d’une part, ces mots sont beaucoup trop longs et, secundo, le nom doit pouvoir se dire rapidement comme « United » par exemple qui a le défaut de faire trop « ricain ». Il fallait un nom qui sonne à la fois français et anglais. Bingo, « UNIT » (et sans ChatGPT ou le GPTs « Nomina » de Yoni Attlan !).
La conception du logo
OK, pour le nom, place à la création du logo. Niveau typographie, chez Adrénaline, on aime bien la construire à partir d’une typo existante. Objectif : un côté très arrondi, doux, dynamique et moderne.
Autre technique : croiser le nom avec un symbole. L’idée est de jouer sur le « i » avec les aiguilles de la montre.
Conception de la montre
Là, pas de réflexion à mener, juste une bonne dose d’itération avec les bons mots clés sur l’outil Midjourney.
Il suffit de bien savoir donner les bonnes directives : très coloré, peps, avec des diamants et pierres précieuses. Il était hors de question de faire produire une image de type « montre à papa ». Il y a donc bien eu au départ une réflexion sur le type de montre, mais une fois les mots clés entrés, Midjourney est force de proposition.
Le visuel
Les premières pistes étaient, comme bien souvent au démarrage d’un projet, un peu bateau : un homme, une femme, du doré ou du noir et blanc. En quelques minutes ses différentes idées prennent vie dans Midjourney. Toutefois, le résultat est, lui aussi, trop bateau. Il faut quelque chose de plus marquant, plus peps et dynamique.
Et là, une ampoule s’allume dans le cerveau : « mais au fait, comment représente-t-on l’amour ? Quel message ma marque veut-elle porter avec le concept ? » Parce que l’amour n’est ni défini par l’union de genres ni par l’union d’origines en particulier. L’amour est sans frontières, c’est juste l’union entre deux êtres humains, point.
En termes de visuel, il faut donc partir sur deux mannequins androgynes dans une position bien particulière, un peu originale. Hélas, ce « petit » détail esthétique va engendre un « long » travail avec Midjourney pour atteindre un résultat satisfaisant.
Quelques heures de retouches plus tard dans Photoshop, le visuel était prêt à être envoyé à LHC et à IN DATA VERITAS pour participer à leur challenge créatif.
Laurie ZINGARETTI
DA chez Adrénaline et formatrice en Design graphique et IA génératives